Bonjour Éric, peux-tu te présenter ?
Eric Gavoty, 51 ans, sportif du « dimanche ». J’ai beaucoup joué au tennis dans ma jeunesse et suite à une opération d’une prothèse de hanche totale en 2006, je me suis fixé de reprendre le sport au travers d’une activité physique moins violente que le tennis.
Je me suis mis à la course à pied grâce à des collègues de travail, avec un premier objectif de 10 kms. Le challenge de viser le Marseille-Cassis (MC) est vite arrivé, et j’ai fait mon premier MC en 2010 sous des trombes d’eau avec toujours le simple objectif de finir ! J’ai ensuite (grâce à l’influence de Marion, ma femme) participé à pas mal de courses du dimanche de 10 à 16 kms avec beaucoup de convivialité.
Fin 2014, lors d’un anniversaire de Marion, ses amis lui ont offert un marathon et c’est là que le challenge a commencé, allais-je être simple accompagnant ou participant ? Grâce à mon âme de compétiteur (afin de ne pas avoir de regrets..), je me suis donc inscrit avec elle sur le Marathon de Berlin 2015 (qui a eu lieu fin Septembre).
Depuis combien de temps es-tu coaché par WTS ?
J’ai donc pris contact avec Sébastien Rochet de WTS, afin de lui expliquer mon challenge personnel (simplement finir), et voir comment y arriver. En janvier 2015 nous avons donc commencé par de la préparation physique générale en coaching, avec en parallèle un suivi via Strava sur mes sorties et échanges réguliers.
Qu’est ce que cela t’a apporté ?
J’ai vite perdu du poids, retrouvé des abdos, et je me suis remusclé ! Mais avant tout, je crois que je me suis assez vite pris au jeu, et commencé à prendre du plaisir sur la régularité des entrainements, les progrès arrivant vite sur mes autres sorties.
Mentalement, j’ai pu être rassuré à la fois sur le fait que c’était tout à fait à ma portée, mais qu’il fallait s’entrainer à son rythme et savoir s’écouter (quand les petites blessures arrivent). Les discussions ont été nombreuses et Sébastien a su, à la fois démystifier le challenge, mais aussi a su me rassurer… car au fur et à mesure de l’échéance le stress commençait à monter.
A l’issue de la période de préparation générale, nous avons commencé le travail “spécifique”. Sébastien m’a mis en place le programme spécifique des fameuses “8 semaines avant le marathon” ce qui n’était pas simple avec les vacances et la chaleur de l’été. Mais le challenge approchant et la forme grandissant, la motivation était là et le suivi du coach via un simple SMS permet parfois de garder le cap et respecter le plan. Mon gros questionnement de scientifique a toujours été comment courir 42, 95 kms et s’entrainer sur 25 kms maximum
Le marathon
L’expérience est incroyable, le jour J était pour moi assez stressant du fait de la foule mêlée à l’excitation de l’inconnu et la gestion de l’avant course. Heureusement, Marion était avec moi, et a su de par sa formation de Sophrologue, me faire vivre l’instant présent car j’avais toujours en tête la seule question : vais-je arriver au bout ?
Le départ après 2 h d’attente se passe bien, les kms se déroulent beaucoup plus vite que seul à l’entrainement, tellement il y a de monde. L’ambiance et les ravitos (tous les 2,5 kms) permettent de dérouler avec des micro-objectifs. Les rencontres sont incroyables et de toutes les nationalités ; et quel que soit le rythme de course, il y a toujours quelqu’un à son côté et beaucoup de monde derrière ce qui est toujours rassurant.
10, 20, 30 tout va bien pas de mur (« de Berlin » ! ), à partir du 35 kms la fatigue est vraiment là mais joyeuse, car mon objectif sera atteint quoi qu’il advienne.
35 à 41 très long et à partir de 41 kms, plus aucune fatigue, adrénaline, chair de poule à la vue de la porte de Brandbourg où 10 000 personnes applaudissent tel un héros et où tout le monde vous félicite, du champion à l’handicapé, alors que je suis arrivé plus de 3 h après les vainqueurs !
Tes objectifs futurs ?
A la suite de Berlin, je me suis pas mal reposé, et je me suis donc donné quelque temps pour reprendre calmement. Je me suis remis à courir avec un objectif plus nature/Trail. J’ai aussi comme objectif au printemps, d’arriver à faire l’ascension du Mont Ventoux en vélo.
Le Mot de la Fin
Je pensais vraiment que c’était impossible pour moi de devenir un jour « marathonien » et je suis donc très reconnaissant envers Sébastien de WTS pour m’avoir permis d’accomplir ce challenge, car au-delà du physique c’est finalement dans la tête et avec le recul, que l’entrainement est finalement le plus difficile. Comme je l’ai vu sur un panneau lors du marathon : « la douleur est temporaire mais la fierté est éternelle je pense que cela résume bien mon état d’esprit.
L’oeil du coach
J ai rencontré Eric par l’intermédiaire de son épouse qui voulait lui offrir un coach pour sa préparation au Marathon de Berlin … Son objectif : devenir marathonien.
Au premier contact, il me reste l’impression du sportif occasionnel… donc nous avons discuté à propos de ses entrainements : peu nombreux et je dois dire anarchiques, mais il y avait matière à travailler. Mon job était de lui structurer ses entrainements et de developper son potentiel en améliorant sa technique de course et pouvoir courir longtemps.
Eric est un garçon qui aime bien comprendre ce qu’il fait (méthodique), et ce qu’il entreprend (serieux) ; de plus il a une bonne vision du sport (mental de gagnant, comme dans sa vie de tous les jours) donc c’était très intéressant dans nos échanges. Grace nos rendez-vous réguliers et à nos discussions, j ai pu observer une réelle transformation autant sur le plan physique que psychologique.
Je retiendrai de cette rencontre, une très belle aventure humaine et une belle amitié qui a commencé entre nous et ca continue… c’est ca aussi le sport !!
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