L’athlète du mois de décembre 2015 : Marie Lugand
1- Bonjour Marie Lugand, peux-tu te présenter ?
Si je me présente, c’est en chiffres :
Je suis mariée depuis 11 ans. J’ai 4 enfants, âgés de 13, 11, 8 et 5 ans. J’ai 41 ans. Je mesure 1,68m. Je pèse 56kgs. Je cours depuis 4 ans
Et je suis aussi avocate… Mais, ce n’est pas un chiffre !
2- Depuis combien de temps es-tu coachée par WTS ?
Depuis 3 ans et demi.
3- Qu’est ce que cela t’a apporté ?
Cela m’a permise d’être cadrée. Et ce cadre, que je respecte à la lettre et qui respecte à la lettre mes obligations personnelles et professionnelles, me permet:
– D’être performante,
– D’éviter les blessures, et
– De me guider dans mon entraînement sans que je sois obligée de me poser des questions. C’est très rassurant et très satisfaisant.
4- Quel est le bilan de ta saison 2015 ?
Les chronos ne sont pas forcément de longs fleuves tranquilles… Mais tout compte fait, je ne suis jamais loin de l’objectif que je prépare. Ils sont jusqu’à présente le vrai reflet de mon entraînement. Là encore, merci WTS.
5- Tu as récemment participé à ta 3ème Saintélyon… peux-tu nous raconter ta course ?
Mes 3 Saintelyon auront chacune été très différentes. C’est cette troisième qui a été la meilleure expérience. Grâce à mon niveau qui s’améliore mais aussi parce que les conditions climatiques et de terrain étaient beaucoup plus faciles. Pas de neige, pas de boue mais 8 degrés et 9h36 au chrono à l’arrivée … Contre 11h20 il y a deux ans et 10h10 l’année dernière! C’est aussi cela WTS : permettre une progression !
6- Si ce n’est pas indiscret, quels sont tes objectifs dans le futur ?
Faire plus de trails pour arriver à me positionner sur des ultras à terme. Pour 2016, un marathon à la fin de l’hiver, puis Trail dès le printemps. J’aimerais aussi faire plus de vélo, surtout pour pouvoir partager ce plaisir avec mon mari. Heureusement, j’ai la course à pied avec lui !
7- Pour terminer, quels conseils donnerais-tu à une femme active comme toi qui souhaiterai se lancer dans un défi sportif personnel ?
Je conseillerais surtout d’accepter de prendre du temps pour soi et d’arrêter de penser qu’elles manquent de temps pour s’entraîner. Quand on veut trouver du temps, on le trouve ! Et pour se donner de bonnes raisons de trouver du temps, il faut se donner des objectifs. S’inscrire à une course, plus ou moins ambitieuse, est le meilleur moteur pour s’entraîner. Une fois inscrites, il faut s’entraîner … Mais surtout BIEN s’entraîner et c’est à ce moment là qu’il faut penser WTS !
8- Un petit mot pour la fin ?
Pas de fin … Pourvu que cette vie sportive dure longtemps !
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L’oeil du coach – Jean-Baptiste Wiroth
“Marie est un sportive enthousiaste, très à l’écoute, et qui prend petit à petit conscience de ces capacités physique et mentales (très supérieures à la moyenne !).
Je suis persuadé qu’elle a encore une belle marge de progression, notamment sur les épreuves de trail longue distance.
Sur le plan du coaching, Marie aime communiquer et partager son ressenti, rendant ainsi nos échanges très constructifs.
C’est un plaisir de la voir progresser.”
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Les dangers du sport pour la femme sportive professionnelle…
Les troubles du cycle menstruel chez la sportive… et si c’était la Triade ?
Le nombre de femmes et de jeunes filles faisant régulièrement de l’activité physique ou participant à des compétitions, a spectaculairement augmenté ces trente dernières années. Les “dangers” du sport pour la femme amateur et professionnelle est un sujet encore tabou. Depuis les années 1980, un plus grand nombre de recherches portant sur les effets de l’exercices sur les femmes, ont été effectuées. Edouard Hervé, ostéopathe du sport, nous en dit plus.
La Triade de l’athlète féminine
La définition de la Triade a été décrite en 1992 et redéfinit en 2007. C’est un syndrome comprenant des troubles du cycle menstruel, une densité minérale osseuse basse, et surtout un déficit énergétique (qui succède à anorexie athlétique de 1992).
10 Points à retenir
1) Les Sports à risques :
Pour certaines sportives, la minceur est primordiale pour la performance. Les sports à risques sont les sports d’endurance (Triathlon, running, cyclisme, athtlétisme..), les sports de catégorie de poids (sports de combats) et sports esthétiques (gym, patinage, natation synchronisé, plongeon, bodybulding).
2) Diminution de la performance :
Les sportives s’entrainent pour améliorer leur performances ; cependant, en ne respectant pas une disponibilité énergétique minimale, elles vont vers une diminution de la performance.
3) La disponibilité énergétique :
C’est la différence entre, les apports et les dépenses énergétiques. Elle doit être d’environ 30 kcal/kg de masse maigre(MM), soit environ 1350 kcal/J pour une sportive de 60 kg (dont 45 kg de MM) pour une fonction ovariene normale.
Une alimentation équilibrée et variée, correspondant aux dépenses énergétiques de la journée d’entrainement, doit être indispensable. Un déficit énergétique est la pierre angulaire de la triade. N’hésitez pas en parler à un spécialiste en nutrition sportive.
4) Les troubles du cycle :
Ce déficit énergétique engendre donc des troubles des règles. C’est le symptôme le plus reconnaissable de la Triade. Ces troubles peuvent être une infertilité, des spanioménorrhées (règles minimes), des ménométroragies (règles abondantes et anarchique), oligoménorrhée (règles espacées), dysmenorrhée (règles douloureuses), et au finale une aménorrhée (absence de règle). Si une aménorhée est présente depuis au moins 6 mois, alors les premiers troubles de la masse osseuse apparaissent.
5) L’ostéoporose :
Elle est la conséquence d’une aménorhée supérieure à 6 mois. Elle est réversible. Elle est plus importante dans les sports non traumatisants (cyclisme). Les fractures de fatigue peuvent en être un signe révélateur.
Pour la traiter, la prise de traitements médicamenteux hormonaux n’est pas démontrée. Il faut corriger le déficit énergétique jusqu’à une prise de poids et une augmentation de la masse grasse (MG). L’ostéoporose est diagnostiquée par une ostéodensitométrie prescrite par votre médecin.
6) Déficit énergétique :
Des apports alimentaires inadéquates ne s’accompagnent pas obligatoirement d’un amaigrissement car le poids peut rester stable en raison de la réduction de la dépense calorique de repos. Mais la fonction ovarienne n’aura pas assez d’énergie.
Les apports hyperglucidiques ne sont pas suffisants et altèrent la synthèse d’oestrogènes si les lipides représentent moins de 20%.
7) Anorexie et boulimie:
Les troubles du comportement alimentaire (TCA) peuvent passer de l’anorexie athlétique (AA, à l’anorexie mentale ou à la boulimie. L’AA est un déficit énergétique dû au sport intensif et à l’idée qu’il faut maigrir pour performer. Il faut faire très attention à cela pour ne pas basculer à une IMC<18 et une MG<13% qui tend vers une diminution de la performance.
Le risque est de tomber dans l’anorexie mentale qui se manifeste par une perturbation psychologique de l’image du corps.. Cette pathologie doit être traitée par médecin, nutritioniste, et psychologue réunis.
8) La sportive la plus à risque :
· Est une perfectionniste avec des objectifs élevés
· A un désir puissant de plaire aux autres
· Fonde sa propre valeur sur la réussite et la performance
· Est prête à tolérer la douleur et à se sacrifier pour atteindre sees objectifs.
· Est critique à son propre égard
· Se concentre sur le maintien d’un ”poids ideal” et d’un niveau de masse grasse optimal.
· Pratique les sports d’endurance, sports esthétiques, et sports à catégories de poids.
· Pression de l’entourage (entraineurs)
· La Bigorexie, l’addiction au sport.
9) Prévention et traitements :
La meilleur prévention de la triade est l’éducation des athlètes, des entraineurs, des éducateurs et des parents. Mettre l’accent sur les bonnes habitudes de vie, sur l’importance de la santé et les risques de la triade. Les sportives ne doivent pas hésiter à en parler à une équipe pluridisciplinaire tel que médecins du sport, nutritionistes et psychologues, car les conséquences (carences, fatigues, fractures, dépression, anorexie et mortalité) peuvent être désastreuses pour leur santé.
Plus l’athlète commence jeune (6 à 12 ans) avec un entrainement intensif (et qui plus est dans une discipline d’endurance ou de gymnastique), plus l’adolescente a de risque de développer des TCA.
Le traitement consiste à augmenter les apports énergétiques (un bilan nutritionel individuel est nécessaire), et en particulier les lipides (au moins 20%) jusqu’à une prise de poids et une augmentation de la MG.
Si la sportive n’adhère pas au traitement, il faut restreindre l’entrainement en commençant par 1 entrainement en moins par semaine, et parfois interdire la compétition si elle présente une anorexie.
10) La contraception chez la sportive :
La pilule oestroprogestative est utilisée par environ 60% des sportives.
Mais pour 75% d’entre elles, leur motif de prise de la pilule n’est pas la contraception mais les bénéfices secondaires…
La liste est nombreuse, par exemple : régulariser ou décaler les cycles pour ne pas avoir de règles durant la compétition, diminuer les pertes de sang pour minimiser les risques d’anémie, éviter la dysménorrhée (douleur) et corriger le syndrome prémenstruel qui abaisserait le niveau de performance…
Les avantages de la prise en continue des pilules monophasique (on saute les 7 jours d’arrêts ) sont donc nombreux mais cela dérègle le système hormonale et engendre une surcharge de toxines qui ne peut s’évacuer. L’idéal est de se faire traiter en ostéopathie pour éviter les douleurs pré-menstruel et les effets secondaires.
D’après Martineau, dans les cas de sport à haut risque de blessures de LCA (ski, foot, rugby) si la compétition tombe entre deux plaquettes il vaut mieux continuer la prise.
Les contraceptions progestatives pures (orale ou implants) ne sont pas recommandées chez les sportives, ainsi que le stérilet au cuivre.
Il est indispensable d’anticiper la prise en charge ; c’est-à-dire consulter votre gynécologue et votre ostéopathe en amont de la compétition.
Bibliographie :
Gynécologie du Sport, risques et bénefices de l’activité physique chez la femme de Thierry ADAM chez Springer, Santé Athlé Juin 2009
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9 raisons de ne pas faire appel à un…
Coaching : à l’aube de cette nouvelle saison qui va bientôt débuter, se pose la question de se faire coacher.
Si l’on se fait l’avocat du diable, il existe au moins neuf bonnes raisons pour ne pas faire appel à un coach !
Examinons les en détail :
Raison n°1 : Vous êtes un ancien athlète professionnel, votre carrière est derrière vous, et vous ne cherchez plus à progresser. Le coaching WTS n’est pas fait pour vous…
Raison n°2 : Vous êtes étudiant en Sciences du Sport et vous apprenez la méthodologie de l’entraînement. Le coaching WTS n’est pas fait pour vous…
Raison n°3 : Vous ne souhaitez pas suivre un plan d’entraînement, vous préférez rouler au feeling. Le coaching WTS n’est pas fait pour vous…
Raison n°4 : Vous disposez de beaucoup de temps libre, vous n’avez donc pas besoin d’optimiser votre temps d’entraînement. Le coaching WTS n’est pas fait pour vous…
Raison n°5 : Vous aimez vous “déchirer” à chaque entraînement. Le coaching WTS n’est pas fait pour vous…
Raison n°6 : Vous préférez tout le temps rester dans votre zone de confort. Le coaching WTS n’est pas fait pour vous…
Raison n°7 : Vous ne souhaitez pas progresser…
Raison n°8 : Vous n’avez pas d’objectif…
Raison n°9 : Vous préférez acheter du matériel plutôt que des services. Le coaching WTS n’est pas fait pour vous…
Si vous vous retrouvez dans plusieurs de ces raisons, alors vous n’avez probablement pas besoin d’un coach.
A l’inverse, si vous avez envie de progresser rapidement, si vous avez un projet sportif précis et que vous êtes prêt à suivre les conseils personnalisés de l’un de nos coachs experts, alors Contactez-nous au plus vite !
Pour allez plus loin :
– Le contrat “Progression garantie“
– Nos Formules et tarifs
Quelques objectifs sympas à préparer
Un marathon VO2maxvoyages,
Un triathlon Ironman,
Une cyclosportive part étape comme la Haute Route,
Un trail extra-ordinaire comme l’UTAT au Maroc,
Un trail par étapes comme le Marathon des Sables,
Un challenge sportif pour chefs d’entreprise..
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Les masters WTS en forme lors des European Masters…
Les masters athlètes WTS en forme lors des European Masters Games
Après l’annulation de l’épreuve de cyclisme en ligne des European Masters Games du fait des graves intempéries qui ont eu lieu sur la Côte d’Azur, nos athlètes masters avaient à coeur de se rattraper lors des épreuves de critérium.
Chose faite avec 3 de nos masters athlètes qui remportent chacun une médaille dans leurs catégories respectives.
– Nicolas Augugliaro remporte la médaille d’or (Nicolas est coaché par Frédéric Basconte)
– Christian Antoine-Grégoire remporte la médaille d’argent (Christian est coaché par JB Wiroth)
– Pascal Billo remporte la médaille de bronze (Pascal est coaché par JB Wiroth)
Bravo à tous les 3 !
Pour en savoir plus :
– L’article technique “Toutes les astuces pour progresser en cyclisme”
– Le Ebook Performer en Cyclisme écrit par Jean-Baptiste Wiroth
– La liste des coachs WTS spécialisés en cyclisme
Pour conclure : vous souhaitez progresser et atteindre vos objectifs en vue de la prochaine saison ?
– Alors contactez-nous pour une évaluation de vos besoins et un devis via le questionnaire technique WTS
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