

La saison de cyclo-cross bat son plein, 2 des 3 manches du Challenge National viennent de se dérouler et Maxime Carriou enregistre un début de saison inespéré ! Déjà 6 victoire pour ce coureur junior, 2 deuxièmes place et 1 troisième.
Dernière victoire à l’occasion du cyclo-cross de Plougasnou où il prend la 2è place avec les espoirs.
Abordant la saison avec l’ambition de rentrer dans les points lors des différentes manches du challenge national, il avait crée la sensation en prenant la 18è place de la 1ère manche à Saint Etienne Les Remiremont. La 2è manche sur le physique circuit de Quelneuc a tenue toutes ses promesses. Après un départ catastrophique qui le reléguait au delà de la 30è place, il a remonté sans cesse les coureurs pour terminer à une excellente 9è place à l’arrivée ! Un départ mieux géré aurait sans doute permis de se battre pour la victoire ! Très bonne progression donc pour Maxime, depuis peu il a pu mettre de côté son Home Trainer quelque temps et vient s’entraîner sur le vélodrome de Cléden Poher où il peut réaliser ses intensités prévues et cumuler 1h30 à 2h de vélo le mardi soir.
Il a RDV avec le championnat du Finistère dimanche prochain, le Championnat de Bretagne le 15 décembre. Il sera ensuite candidat à un nouveau top 10 à l’occasion de la finale du Challenge National à Flamanville le 29 décembre 2013 : http://www.cyclocross-flamanville.fr/
Et enfin, cap sur le Championnat de France à Lignière en Berry les 11 et 12 janvier prochain.
Nicolas c’était quand nôtre première rencontre ?
Tu étais présent sur le marathon de Berlin 2012 et intervenait pour VO2 max voyages .Les interventions pertinentes sur le marathon ont aidé !
Qu’es-tu venu chercher dans le coaching sportif ?
La compréhension de la course et de l’impact de la diététique sur les performances sportives .Une amélioration des performances et un meilleur équilibre de vie .Ainsi j’ai opté pour une formule sur 6 mois de type SP1 .
L’objectif est-il atteint ?
Oui record sur Marathon de Lyon en 3H36, une vitesse de course aussi bien à l’entraînement qu’en compétition inconnue jusqu’alors.
En plus de l’objectif primaire ce coaching t’a apporté quoi ?
Une perte de poids de 9kg, une plus grande endurance psychologique qui curieusement me sert bien au-delà du sport ! Une fréquence au repos qui passa en 6 mois de 49 à 41 !!!
Depuis nôtre collaboration ce qui a changé pour toi ?
Une vie où diététique, travail et sport sont plus en harmonie !
En pratique cela ce passe comment par rapport aux plans que l’on trouve sur internet, ou dans les clubs ?
Je connaissais comme beaucoup des plans que l’on trouve sur internet .Mais avec Jean Pierre c’était aborder des thèmes personnalisés, intégrer du vélo et du gainage pour parfaire ma condition physique et gagner du temps dans ma préparation .Et surtout une adaptabilité en fonction de mes envies et de mes contraintes et ça, ça change tout !
Merci Nicolas pour ton vécu sur nos 6 derniers mois !
Continues à progresser et on reste bien sûr en contact notamment par Facebook pour suivre tes aventures et celles des sportifs WTS. JP CAMM
Qu’est-ce que ça demande de se qualifier pour l’Ironman d’Hawaii ? Est-ce que tout le monde peut espérer participer à l’Ironman d’Hawaii un jour ?
Fred Sultana : L’Ironman d’Hawaï est un championnat du Monde. Donc pour se qualifier, il est nécessaire d’être performant car la concurrence est bien présente quelque soit son groupe d’âge. La performance sur l’Ironman est multifactorielle : il y a plusieurs modes de locomotion, c’est une épreuve d’endurance longue. Par ailleurs, chaque sportif est singulier. Il n’y a donc pas de solution générique pour arriver à se qualifier. Cependant, il n’est pas possible de réaliser une performance sans avoir passé de longues séances d’entraînement dans les trois modes de locomotion. Il faut donc être capable de s’investir dans une préparation sur au moins 4 mois avec des pics de 30 heures par semaine. Cette préparation n’est pas sans conséquence sur son environnement affectif, professionnel… Le projet de se qualifier pour l’Ironman nécessite de se placer dans des conditions favorables difficiles réunir et sa réalisation n’est jamais garantie. Plusieurs tentatives seront parfois nécessaires.
Tout le monde peut espérer participer à l’Ironman d’Hawaï car sans avoir essayé il est difficile d’évaluer son potentiel et ses possibilités de progression. Puisque l’Ironman prend en compte l’âge, il est possible d’envisager une stratégie à long terme et se voir récompenser en essayant de maintenir son niveau de performance dans la longévité.
– Comment tu as fait pour te qualifier ? En quoi a consisté ton entraînement ?
Fred Sultana : La participation à Hawaï n’est pas chose facile car il faut traverser la planète. J’ai donc choisi la solution la plus simple moi afin d’obtenir une qualification : l’Ironman de Nice. Cette épreuve est la plus proche et j’avais participé à l’édition 2008. C’est important de connaitre les spécificités de chaque épreuve à la fois pour s’y préparer mais aussi pour gérer son effort.
Ma préparation d’Hawaï s’est focalisée sur la fin de course. J’ai essayé de me placer en situation de fatigue. Pour optimiser mon entraînement, j’ai choisi d’effectuer des micro cycles de séances longues sur 2 ou 3 jours suivis de 1 ou 2 jours de récupération, soit deux micro cycles par semaine. L’intensité des séances est l’allure IRONMAN ou en dessous. Les dominantes « vélo » ou « CAP » des micro cycles varient en fonction de la météo et de mes sensations. Outre ce travail spécifique, je n’oublie pas de faire quelques rappels F/V (force/vitesse) dans toutes les activités.
– Est-ce que cette course d’Hawaii représente toujours le mythe pour un triathlète et pourquoi ?
Fred Sultana : Je pense que cette course d’Hawaï représente toujours un mythe pour un triathlète car elle nécessite de donner le meilleur de soi pour terminer. Le fait d’avoir du passer par une sélection difficile est une source de motivation supplémentaire car c’est une réelle chance de pouvoir prendre le départ. A plusieurs moments de la course, on atteint ses limites physiques mais aussi ses limites mentales. A Hawaii, on veut « être à la hauteur » à la fois pour honorer sa sélection mais aussi pour accomplir la réalisation de toute une préparation. Il faut donc aller chez au fond de soi, la force pour s’accomplir. Réaliser un tel challenge est à la fois source d’humilité et d’estime de soi. D’humilité car sa performance individuelle est relativisée par rapport à toutes les autres performances : les professionnels, les handicapés, toutes les catégories d’âge, les hommes, les femmes,… D’estime de soi car il fallait le faire et ce n’est pas si simple.
– La course : quelles sont les principales difficultés de ce parcours Hawaiien ?
Fred Sultana :
Chaque parcours a sa spécificité :
– En natation la densité d’excellents nageurs est telle qu’il est très difficile de s’extraire de la masse. Sur les autres Ironman, beaucoup de concurrents n’ont comme seul objectif que de terminer. Hawaii est la course du championnat du Monde et le classement devient un enjeu supplémentaire. Il faut donc en permanence trouver une place pour nager sans être gêné.
– En vélo, le parcours est usant par une succession de faux plats montants et descendants mais surtout par un vent très variable difficile apprivoiser. Beaucoup de concurrents s’emballent au début de l’épreuve qui parait facile. Difficile d’échapper à l’excitation et à l’envie de bien faire. Ce n’est qu’après 100 km de vélo que les premiers signes de fatigue apparaissent et que l’on commence à subir le vent, la chaleur, les difficultés du parcours, les incertitudes,…
– Enfin le marathon est couru sur la fatigue des deux autres épreuves sur un parcours au profil similaire au vélo : une succession de faux plats montants et descendants. Pour corser, la chaleur atteint son maximum à la mi-journée. La deuxième moitié du marathon est donc très éprouvante car la température limite alors l’intensité de l’effort. Jusqu’au bout, il faut lutter pour franchir la « finish line » : à Hawaii « on n’abandonne pas ».
– 5 conseils à donner à un triathlète qui va découvrir le parcours pour la 1ère fois
Fred Sultana : Etre bien préparé ne suffit pas pour réussir sa course. Je pense donc qu’il est difficile de réussir sa course la première fois. Pour ma part, j’ai fait beaucoup trop d’erreurs. Les conseils que je vais donner m’auraient été utiles.
Conclusion
Je retournerai à Hawaii mais probablement dans un autre groupe d’âge afin de mieux tirer profit de l’expérience acquise.