Entraînement : 3 options pour bien finir la saison
Article du 30 Août 2016, mis à jour le 4 novembre 2022
Entrainement : 3 options pour bien finir la saison
La saison en cours touche à sa fin, et il n’est pas toujours simple de faire un entraînement approprié à ses capacités du moment et à son degré de motivation.
Selon nous, il existe trois options d’entraînement envisageables pour bien finir la saison :
1- Finir la saison « en roue libre »
2- Préparer une épreuve d’automne
3- Commencer à préparer la saison prochaine
Par Jean-Baptiste WIROTH, PhD
Docteur en Physiologie de l’Exercice
Fondateur du réseau de coach WTS
Option d’entraînement n°1 : Entretien et découverte
Vous n’avez plus de compétition en vue et la saison est terminée pour vous. Comme il reste encore de belles journées pour profiter, il convient de s’entraîner de manière adaptée.
A l’automne, il est possible de prolonger la saison sur un rythme « balade ». L ’objectif est clairement de profiter de la fin de l’été et de l’automne pour explorer de nouveaux parcours.
Pour cela, préparez vos sorties avec une carte et programmez un nouvel itinéraire chaque semaine.
Pour rendre ces séances encore plus motivantes et conviviales, faites ces sorties avec des ami(e)s.
Bien entendu, l’allure est totalement libre, ce qui sous-entend que vous pouvez tout à fait rouler vite pendant un certain temps, puis faire une pause pour contempler la nature ou prendre un café.
Ce programme « balade » s’interrompra naturellement lorsque la météo deviendra défavorable, il faudra songer alors à couper un peu avant de rebondir sur la préparation de la future saison.
Nous vous invitons d’ailleurs à lire l’article : La coupure hivernale : utile ou pas ?
Si vous êtes très fatigué, il convient peut-être de consulter un médecin du sport et de faire un bilan biologique.
Une carence en fer n’est jamais à exclure en cas de grosse fatigue, notamment chez les féminines, les jeunes et chez les plus stressés…
Option d’entraînement n°2 : Préparer un objectif hivernal
Cette option est destinée à ceux qui ne sont pas fatigués et qui ont encore « du jus ». Il est alors possible de prolonger la saison sur un rythme plus intensif, tout en préparant l’une ou l’autre des belles épreuves de fin de saison.
Voici quelques suggestions :
Cyclisme : Une épreuve de gravel (comme le Gravelman), ou de cyclo-cross ;
Marathon : les marathons de New-York, des Alpes-Maritimes, de Florence ou d’Athènes
Dans un souci de travail qualitatif, il convient de réaliser des séances rythmées : VO2max, PMA et séance en groupe à allure libre.
Pour mémoire :
▪️ Développement de VO2max : faire 10 à 20 x (30″ à 100-110% de PMA / 30″ en récupération active, à 60% de PMA)
▪️ Développement de PMA : faire 5 à 10 x (1’ à 95-100% de PMA / 4’ en récupération active, à 60% de PMA)
Option d’entraînement n°3 : Commencer à préparer la saison prochaine
Les grandes lignes de la saison à venir sont déjà bien tracées dans l’esprit d’un certain nombre de sportifs.
L’automne est une bonne période pour travailler ses point faibles avant la coupure. Pour certains, cela peut être la force, pour d’autres la puissance en montée, la technique en descente… etc.
C’est aussi le meilleur moment pour tester d’autre disciplines sportives complémentaires :
▪️ Crossfit ou yoga quel que soit votre sport de prédilection ;
▪️ Vélo ou natation si vous êtes coureur à pied ;
▪️ Natation ou trail si vous êtes cycliste ou vététiste…
Pour vous aider dans cette tâche, la réalisation d’un test d’effort, et/ou la consultation d’un coach professionnel est un vrai atout.
NB : le travail de préparation physique générale est un incontournable dans toute intersaison. Vous pouvez faire 2 à 4 séances de ce type chaque semaine. N’hésitez pas à vous faire conseiller par un spécialiste de l’entraînement.
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L’expert vous répond
« Je suis cycliste et j’ai envie de rouler mais je me sens en petite forme. Dans ce contexte, comment faut-il rouler ? En endurance ? Par intervalles ? »
Vous avez probablement passé votre pic de forme et actuellement vous êtes au « creux de la vague ».
Dans un tel cas de figure, il ne faut pas brusquer l’organisme, il faut donc rouler en endurance de base, sans forcer et attendre patiemment que les sensations reviennent.
Si vous constatez que la fatigue s’installe de manière encore plus prononcée et que la méforme s’accentue, alors n’hésitez pas à couper : 5 à 10 jours sans vélo !
Il convient peut-être de consulter un médecin du sport et de faire un bilan biologique.
Une carence en fer n’est jamais à exclure en cas de grosse fatigue, notamment chez les féminines, les jeunes et chez les plus stressés…
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