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Toutes les astuces pour progresser en velo
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Par Frederic SULTANA, Ingénieur et PhD
Docteur en Sciences du mouvement humain
Coach du réseau WTS
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L’utilisation du capteur de puissance se généralise dans la pratique du cyclisme mais aussi du triathlon. Depuis que les professionnels (ou presque tous) ont adopté le capteur de puissance, de nombreux amateurs s’y mettent. Pour certains, l’utilisation de ce paramètre devient indispensable à l’entrainement comme en compétition. On ne sait pas comment la génération précédente de sportif a pu s’en passer ! Son utilisation semble facile : évaluation, suivi de sa progression, stratégie de course … Les applications sont nombreuses et accessibles. Cependant, pour utiliser un paramètre, il est indispensable d’en connaître la signification et ses caractéristiques. Il existe une multitude des capteurs qui sont tous différents ! Pour s’y retrouver : il faut comprendre même si c’est complexe. Il n’est pas besoin d’utiliser des équations. Néanmoins si la mécanique du vélo est relativement simple, les capteurs de puissances cachent des technologies de mesure et de traitement très évoluées. La problématique de la mesure de la puissance mécanique de pédalage est délicate. Une description rapide permet de comprendre cet outil et ses limites d’utilisation. Que mesure-t-on avec un capteur de puissance ? Comment suivre sa progression ? Comment se comparer avec les autres ? Comment l’utiliser en compétition ?
Avant de vouloir utiliser et interpréter un paramètre, il est essentiel que l’athlète fasse l’effort de comprendre. L’utilisation des nouvelles technologies donne à ceux qui savent un avantage. Il ne suffit seulement d’acheter un matériel pour faire comme les professionnels. La maitrise des technologies utilisées pour la performance est une part de l’entrainement. Sur Ironman, le triathlète est seul et doit composer avec les évènements : celui qui a la bonne perception de situation s’adaptera mieux. Si le triathlon n’est pas la course au large en solitaire, la recherche de la performance n’en est pas moins complexe.
Pour se déplacer, le cycliste doit générer une puissance mécanique afin de fournir l’énergie nécessaire à son avancement. Il doit donc créer au niveau du pédalier un couple de pédalage (Cp). Le couple de pédalage est le produit de la force efficace appliquée sur la pédale et de la longueur de la manivelle. L’intensité du Cp dépend donc, à chaque instant du cycle de pédalage, de l’intensité de la force efficace (FE), c’est à dire de la composante de la force totale (F) appliquée perpendiculairement à la manivelle. La force inutile (FI) correspond à la composante de F appliquée parallèlement à la manivelle (Figure).
Figure : Force totale (F, en noir), force efficace (FE, en rouge) et force inutile (FI, en vert) appliquée sur la pédale.
La puissance mécanique développée (Pméca) est le produit du couple de pédalage et de la vitesse angulaire du pédalier (ou cadence de pédalage). Cette puissance mécanique développée est exprimée en Watt. Ce petit rappel de mécanique est nécessaire pour bien percevoir que la puissance est le produit d’une force et d’une quantité de mouvement (la cadence de pédalage). La puissance motrice à vélo ne dépend que de deux paramètres : la force et la cadence de pédalage.
Jusqu’à présent, on mesurait la cadence. La force restait une notion abstraite. Avec la mesure de la puissance de pédalage, il n’y a plus de zone d’ombre pour le cycliste et l’entraineur : la part de la force et de la cadence sur la propulsion peut être discernée. Les équipementiers fournissent des dispositifs accessibles dont les prix baissent : Pourquoi s’en dispenser !
Derrière la simplicité de surface, les réalités physiques sont toutes autres. Le simple fait que la force appliquée sur la pédale ne soit pas constante montre que le couple moteur varie à chaque cycle de rotation. A chaque rotation, il y a bien un point « mort haut » et un point « mort bas ». La force efficace fluctue de manière continue. La puissance de pédalage est calculée à partir de la mesure de variables cycliques très changeantes. La puissance affichée sur le capteur n’est pas mesurée mais estimée par des calculs.
Il existe sur le marché de nombreux capteurs de puissance. Force est de constater que les technologies employées sont très différentes pour mesurer le même paramètre ! Les prix aussi sont très différents mais le principe est le même. A partir de la mesure des contraintes mécaniques sur le système de transmission, il est possible de calculer la puissance mécanique propulsive. Les différences entre les solutions proposées résident :
En conclusion, les différents capteurs mesurent des valeurs différentes, de manière différente, avec des précisions différentes pour calculer la même chose avec des équations différentes. Même si pour les besoins du marché, les études de comparaison essaient de faire un peu de lumière, il n’est donc pas étonnant qu’on peut avoir du mal à s’y retrouver. Tous ces capteurs ont des avantages et des inconvénients. Les capteurs de puissance à vocation scientifiques sont très précis, mais ils sont plus chers et leur utilisation est plus complexe.
Le suivi de la puissance permet d’évaluer les aspects quantitatifs et qualitatifs d’un entrainement en s’affranchissant de toutes les contraintes extérieures. En intégrant la puissance sur la durée totale de l’entrainement ou sur des intervalles de temps ont mesure le travail effectuer indépendamment du profil du parcours, des conditions de vent ou d’abri à l’intérieur d’un peloton. On peut ainsi savoir si le travail énergétique demandé par le coach a été réalisé conformément aux consignes.
Avant d’utiliser le capteur de puissance dans un environnement complexe, il est pratique de se mettre dans un environnement reproductible. Par exemple pour apprendre à s’en servir, une configuration sur home trainer ou ergocycle est pratique. Il est possible d’effectuer un travail de fractionnés en contrôlant l’ensemble de paramètres de cadence, de fréquence cardiaque et de puissance. Le triathlète amateur avec ce type de dispositif dispose d’un véritable laboratoire pour effectuer une combinaison quasi infinie de scénarii d’entrainement en fonction de ses besoins. Mais, l’intérêt d’un capteur de puissance est avant tout d’apprendre à se connaître pour mieux s’exprimer. L’information de puissance est importante à celui qui est capable de l’interpréter pour s’adapter et réaliser son objectif. Ça ne s’improvise pas.
Une fois l’utilisation bien maitrisée en configuration home trainer, le capteur de puissance offre un panel d’utilisation encore plus large dans les conditions de circulation : c’est le but. Il s’agit d’utiliser l’information de puissance de pédalage pour s’adapter au parcours et aux conditions extérieures : ne pas subir. Par exemple, lors d’une ascension, une information de puissance et de cadence de pédalage permet d’optimiser son effort en fonction de ses possibilités. Le capteur de puissance ne revêt donc un intérêt que si l’on a pris le temps de connaître ses possibilités. Un travail préliminaire important est nécessaire. Il faut trouver des parcours ou des portions de route avec des profils différents pour servir de références : des spots. A partir des données enregistrées sur les spots, il est alors possible de mieux se connaître, de s’évaluer, de se fixer des consignes. Parce qu’il existe de vraies différences dans son état de forme, un suivi annuel de l’entraînement permet de mettre en évidence de manière objective les portions ascendantes.
WATT : Combien de W ? Dresser son profil.
« Alors combien de Watts ? Tu fais combien de Watts ? Moi je monte à 1250W! » ; « Aujourd’hui, j’étais en forme : j’ai développé 453 W » ; « Avec mon nouveau vélo, je vais gagner 30 W! » .
Ces types de phrases fusent dans tous les sens. Ont-elles un sens ?
Comme nous l’avons vu précédemment, l’intérêt d’un capteur est avant tout personnel : mieux se connaître pour mieux s’adapter. Alors comment peut-on suivre sa progression et comparer ses séances. Le Watt est un flux énergétique (en N.m.s-1). Le capteur de puissance mesure un flux instantané. Si l’on veut comparer deux séances, il faut le faire sur des intervalles de temps. Il est donc impératif d’associer à une puissance un temps de maintien. Ceci est essentiel. Pour mieux se connaître, il me semble indispensable d’établir son profil de puissance en mesurant sa puissance moyenne en fonction de la durée de maintien. L’utilisateur doit donc connaître et avoir mesuré sa puissance maximale en sprint sur quelques secondes avec différents développements mais aussi sur des durées plus longues. « Se profiler » simplement consiste à remplir le type de tableau ci après. Pour suivre sa progression et prendre en compte ses variations de poids, il est aussi intéressant de rapporter la puissance à son poids corporel. Mieux, le couplage des données de puissance au paramètre de fréquence cardiaque permettra d’améliorer son analyse en faisant le lien entre deux paramètres : l’un mécanique et l’autre physiologique. Certains iront jusqu’à caractériser la dérive de la fréquence cardiaque par rapport à la puissance sur les efforts de longue durée.
Si des tests de quelques minutes à une heure sur home trainer sont envisageables, les sorties vélo longues durées peuvent être l’occasion de remplir la partie gauche du tableau (qui est essentielle si on prépare un Ironman). Avec ces éléments, vous serez en mesure comparer alors votre puissance moyenne par intervalle de temps en fonction de votre meilleure marque indépendamment du profil du parcours. Il n’est pas difficile de devenir expert de sa pratique, de vérifier sa progression, d’évaluer son état de fatigue et de mettre en place une stratégie de gestion de son effort : à condition de toujours associer à une puissance de pédalage une durée de maintien.
Néanmoins, le capteur de puissance n’est pas un outil de comparaison entre individu ! Hormis dans des conditions de mesures reproductibles (le plus souvent en laboratoire avec des capteurs validés scientifiquement), il n’est pas pertinent de vouloir comparer ses valeurs de puissance avec celles d’un ami. On peut toujours rapprocher ses données entre pratiquants. Il peut être intéressant de vérifier l’ordre de grandeur de ses mesures. Cependant, il est prudent de ne pas en tirer des conclusions hâtives.
La performance en triathlon, c’est d’aller vite. Ce n’est pas que produire des Watts. Pour se déplacer, le cycliste doit vaincre les différentes résistances externes à son avancement. Il existe une relation entre la puissance mécanique de pédalage, les résistances externes à l’avancement et la vitesse. Les résistances aérodynamiques prédominent sur un parcours plat. Elles représentent 90% des résistances totales à des vitesses supérieures à 40 km.h−1. Quand on roule contre le vent, il est autant important de contrôler sa posture que de produire de la puissance. Le capteur de puissance associé à une vitesse de déplacement permet de mesurer la réduction de vitesse induite par une tête relevée ou des mains mal positionnées. Le capteur de puissance devient alors un outil de travail et de maintien de la posture.
Sur les parcours vallonnés, le capteur de puissance permet de mettre en place une stratégie de dépense énergétique où :
Il est parfois plus intéressant de monter moins vite pour pédaler dans la descente. L’intérêt de données enregistrées en compétition réside surtout dans l’analyse a posteriori que l’on peut faire pour encore mieux se connaître. Le coût énergétique du déplacement constitue un facteur de performance dans les épreuves de longue durée. L’emploi du capteur de puissance sur distance Ironman est un plus qui risque de devenir un impératif.
Annoncer que l’on développe 400W à vélo n’est pas une information pertinente si elle n’est pas accompagnée d’un temps de maintien. L’investissement dans un capteur de puissance mérite mieux. Par une meilleure connaissance de soi, prenez le temps de vous l’approprier et il vous le rendra. Et si vous avez du mal à mettre en pratique l’utilisation de la puissance, comme pour l’entrainement, prenez contact avec un coach qui y trouve un intérêt et dont le parcours professionnel garantit son expertise. Enfin, il ne s’agit pas d’utiliser le capteur de puissance pour se débarrasser du cardio fréquence mètre. Ces deux capteurs sont avant tout complémentaires.
>> L’article 5 conseils pour améliorer sa puissance en côte
>> Le panorama des capteurs de puissance (en anglais)
>> Matsport, distributeur des capteurs Powertap, et SRM en France
>> Le Ebook Cyclisme écrit par Jean-Baptiste Wiroth, fondateur de WTS
>> Le Ebook Triathlon écrit par Jean-Baptiste Wiroth, fondateur de WTS
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Entrainement ironman : Que l’on soit débutant ou expérimenté, la préparation d’un IM demande un grand investissement personnel.
Réaliser ce type d’épreuve nécessite un entrainement chronophage avec toutes les conséquences sur sa vie, mais aussi toute une organisation logistique indispensable pour essayer d’être dans des conditions favorables sur la ligne de départ. Il s’agit de ne rien négliger, et de rechercher la performance en prenant en compte un maximum de facteurs.
Véritable aventure humaine, la préparation de l’objectif est plus complexe et exigeante que sa réalisation. Le parcours de préparation est plus long et plus difficile. Il est sujet à de nombreux aléas. La prise de risque est bien réelle. L’investissement est conséquent ; et l’enjeu, à la mesure de cet investissement. Tous veulent aller au bout « coûte que coûte ». Mais, les DNS et DNF (did not start, et did not finish) représentent une part significative des candidats. Pour eux, il faudra travailler sur les raisons de cet échec, pour en tirer profit. Dans tous les cas, il faut faire en sorte que l’aventure Ironman reste une expérience enrichissante et positive, quel que soit le résultat final.
Malgré toutes les précautions prises, le risque résiduel reste important, et donne à l’aventure Ironman tout son intérêt. Dans la préparation comme dans la course, on touche à ses limites. Ce n’est pas sans risque. Dès qu’on se lance, il faut avoir conscience que l’idée d’abandonner pourra prendre le dessus. Sans vouloir être exhaustif, nous avons relevé 10 erreurs communes qu’il convient de souligner pour se fixer dans un cadre maitrisé et rassurant.
* NB : Les distances sur un triathlon IRONMAN sont : 3,8km de natation, puis 180km de vélo, et enfin, 42,2km de course à pied.
Article co-écrit par
Frederic SULTANA, Ingénieur et PhD
Docteur en Sciences du mouvement humain
Coach du réseau WTS
Et par
Par Jean-Baptiste WIROTH, PhD
Docteur en Physiologie de l’Exercice
Fondateur du réseau de coach WTS
* * *
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L’épreuve Ironman est souvent présentée par les média comme une épreuve extrême. Le grand public est à la fois admiratif des participants, mais aussi inquiet pour ceux qui finissent avec difficulté ou qui abandonnent. Les distances à parcourir dans chaque mode de locomotion, impressionnent et rendent cet objectif infranchissable.
Beaucoup rebutent à se lancer dans l’aventure Ironman parce qu’ils ne sont pas bon nageur. Il est nécessaire de pouvoir effectuer en nageant 3,8 km, en toute sécurité. Les 180 km de vélo sont un obstacle beaucoup moins sélectif du fait de la popularité de cette activité. Notamment, les performances de nos séniors dans ce domaine sont épatantes. Ils franchissent régulièrement des distances équivalentes ou supérieures à celle de l’Ironman. Cependant, les conditions de courses peuvent être défavorables (le parcours avec un dénivelé important ou très technique, le vent, la pluie, le froid, la chaleur, l’état de la route,…), elles rendent la tâche plus difficile. Enfin, le marathon pour finir conforte les moins confiants dans leur idée qu’un Ironman est infaisable. Comment peut-on être capable de courir un marathon épuisé après les deux parcours précédents ?
Or, nous sommes parmi les animaux les plus endurants de la planète. En effet, à l’origine notre survie dépendait de notre capacité à chasser ou plus précisément à traquer un animal à la trace, pendant des jours, en le pistant implacablement jusqu’à ce qu’il s’écroule d’épuisement. La course d’endurance longue est inscrite dans nos gènes, même s’il y a bien longtemps que nos modes de vie l’ont abandonnée.
Pour avoir confiance en ses possibilités, il suffit de s’en rappeler. En bonne santé, nous disposons tous du potentiel de réaliser un Ironman. Pour ceux qui sont moins confiants dans leurs capacités à nager, à rouler et à courir, terminer un Ironman pourrait être l’occasion de mieux se connaitre. Il ne s’agit pas de repousser ses limites, mais de s’exprimer en prenant en compte ses vraies limites : sans dévaluation ou surestimation. La différence entre un Ironman et Monsieur-tout-le-monde, est qu’il a su le jour de l’épreuve mobiliser toutes ses ressources pour surmonter toutes les difficultés, et réaliser son objectif.
A ce sujet, vous pouvez lire les témoignages suivants : Clément FARTOUKH (IM France/Nice), Tanguy DADON (IM France/Nice), Géraldine VITTEAUT (IM France/nice), ou Emmanuelle LIVET-WIROTH (IM South Africa/Port Elizabeth).
C’est l’erreur classique commise par les athlètes inexpérimentés. En effet, croyant bien faire, certains sont « à fond » dans leur préparation 9 ou 12 mois avant l’échéance. C’est bien trop tôt !
Il faut concevoir la préparation comme un élastique que l’on tend progressivement et que l’on lâche le jour J. Si l’on tend l’élastique trop tôt et trop fort, et bien il lâche avant le jour J !
En général, une préparation spécifique Ironman dure 6 mois, et doit être PROGRESSIVE. Rien ne sert de multiplier les longues séances de vélo ou de course à pied au cours de l’hiver.
Prenons l’exemple d’un athlète amateur qui préparerait son premier Ironman France (mois de juin). Sa préparation peut être découpée de la sorte :
→ D’octobre à décembre : préparation « générale ». L’accent est mis sur l’amélioration des points faibles et sur le renforcement des fondations (perte de poids, travail technique, gainage… etc)
→ De janvier à mars : préparation « orientée ». Au cours de cette période, il convient d’augmenter un peu le volume, et de travailler sa puissance (VMA, PMA) pour gagner en vitesse.
→ D’avril à juin : préparation « spécifique ». L’objectif de cette dernière phase est de renforcer les points forts, de travailler les enchainements (la spécificité du triathlon), et surtout d’être à son pic de forme le jour J, à savoir fin juin.
Etre à son pic de forme au bon moment, c’est ce qui différencie l’athlète expert de l’athlète débutant. Un athlète expert sait être progressif et canaliser son énergie pour être au summum de ses capacités lors de la course. En effet, c’est le jour J qu’il faut tout donner, pas avant !
Partant du constat qu’il y a un lien entre la capacité à s’entrainer et la performance, on peut vite en déduire que pour progresser il suffit de s’entrainer plus, de plus en plus. Xavier Garcin publie dans son article “Le triathlon, réflexion et perspective” : « Le triathlon est un sport où la peur du vide obsède. S’entraîner, toujours plus. Remplir les cases, toutes les cases de son cahier d’entraînement. Organiser sa vie tout entière autour de l’entraînement. Les temps libres eux-mêmes se retrouvant voués à mieux optimiser les séances futures. Aveuglé par la sacro-sainte loi selon laquelle, plus on passe d’heures à s’entraîner, plus on a de chance de devenir performant. Une règle qui broie et qui mâche les personnes, comme les entourages. Une règle qui mène à la dépendance dans le pire des cas, et à la simple bêtise pour bon nombre d’entre nous ».
Cette observation pertinente et bien réelle, peut conduire à se mettre en danger. Comment peut-on envisager de s’exprimer sur un Ironman quand on ne dispose pas de tout son potentiel physique ou psychologique. Le s’entrainer trop aboutit inexorablement au surentrainement ; le s’entrainer « toujours plus » à la bigoréxie. Cette addiction oblige la personne atteinte à ne plus pouvoir se passer de sport. Elle ne se sent pas bien lorsqu’elle ne peut pas pratiquer son activité sportive.
Le s’entrainer trop s’inscrit aussi dans une démarche où le triathlète privilégie la quantité de l’entrainement, au détriment des axes de progrès souvent non recherchés ou identifiés. Ils s’entrainent souvent à la même allure (cette fameuse allure Ironman), et toujours de la même manière. Instaurant une fatigue résiduelle permanente, il n’est plus en mesure de varier les intensités, d’accélérer, de ralentir pour accélérer, de maintenir une posture,…
Lire à sujet : Continuer à courir après 50 ans
L’un des principes de base de l’entraînement sportif, est la spécificité. C’est complètement logique mais pour progresser en tennis, il faut jouer au tennis régulièrement.
En triathlon, c’est pareil. La spécificité du triathlon réside dans l’enchainement rapide des trois disciplines. Au début, passer de la natation au vélo n’est pas évident, certains ont la tête qui tourne ou des nausées. Ce phénomène est principalement lié au passage d’une position horizontale à une position verticale, ce qui nécessite une redistribution du flux sanguin. La transition vélo – course à pied est encore plus douloureuse, et s’accompagne souvent de points de côté, et de difficulté à trouver son souffle et sa foulée optimale. Là encore, le passage rapide d’un sport porté (le vélo), à un sport « non-porté » (la course à pied), nécessite une adaptation physiologique et biomécanique rapide.
Or pour s’adapter rapidement d’un sport à l’autre, il faut faire des enchainements. Et dans ce cas précis, rien ne remplace la compétition.
Aborder un Ironman, sans avoir jamais participé à un triathlon en compétition, constitue un handicap supplémentaire car l’athlète n’aura pas expérimenté les sensations particulières propres aux enchainements. Pour progresser en vue d’un objectif triathlon, il est donc important de faire des compétitions !
Quelle est la « posologie idéale » ?
Prenons encore l’exemple d’un athlète amateur qui préparerait son premier Ironman France (mois de juin). La fréquence idéale est probablement d’une compétition par mois.
Au cours de l’hiver, faire quelques compétitions de préparation est une bonne idée pour travailler sa vitesse en course à pied (10km, semi-marathon ou même cross-country ou trail court).
Au printemps, l’idéal est probablement de faire un triathlon courte distance (1,5/40/10) en avril, un longue distance type 70.3 (1,9/90/21) en mai, puis un Ironman en juin.
Vous pouvez lire à ce sujet, l’article sur l’entraînement en vue d’un Ironman 70.3
La technique est un facteur déterminant de la performance. Ainsi, plus un triathlète sera technique, plus il réduira sa dépense énergétique. Chaque mode de locomotion ayant ses spécificités, le triathlète devra se les approprier en veillant à ne pas avoir de point faible. C’est une des richesses du triathlon qui demande de se placer dans un système ouvert d’entrainement, et qui offre de nombreux axes de progrès. Le triathlète devra aussi être capable de maintenir un faible coût énergétique tout au long de l’Ironman, malgré la fatigue. Sur un triathlon S ou M, les athlètes disposant d’un gros potentiel de dépense énergétique (VO2max) arrivent à maintenir une haute intensité durant toute l’épreuve, sans trop se préoccuper de la dépense énergétique. Il est impossible d’aborder l’Ironman de cette façon. D’ailleurs, la hiérarchie entre triathlètes est bien chamboulée quand on change de format entre les courts et les longs. L’une des explications est que les réservoirs énergétiques se vident vite si l’on ne prend pas soin non seulement de limiter son intensité d’effort (et donc sa vitesse), mais aussi de diminuer le coût énergétique de la locomotion. L’épuisement des stocks de glycogène intramusculaire constitue l’hypothèse habituelle pour justifier la fatigue lors des efforts de longue durée. Une bonne technique permet donc de retarder les effets de la fatigue. L’importance de l’efficience énergétique de la locomotion est d’autant plus importante que les distances sont longues. L’Ironman est l’activité type où la technique est un facteur essentiel de la performance. Il convient donc qu’y consacrer une part importante dans sa préparation qui ne doit pas se limiter à remplir des carnets d’entrainement en kilomètres, heures, watts ….
On peut essayer de travailler sa technique en aveugle ou avec un retour vidéo. Cependant, cet exercice est difficile et peu efficace. L’idéal est de se faire aider par un entraîneur dans chaque mode de locomotion, mais aussi d’y associer une préparation physique générale et spécifique (à chaque mode de locomotion).
Les deux variables principales qui conditionnent la charge d’entraînement sont : le volume et l’intensité. Plus vous vous entrainez longtemps et vite, plus votre charge d’entraînement est élevée.
Or nous avons vu dans le point 3, que la réalisation d’un volume trop important pouvait être contre-productif à bien des égards.
La problématique est la même en ce qui concerne l’intensité. Etre « à fond » à chaque séance va rapidement amener l’athlète à stagner puis à régresser (fatigue, surentraînement, blessure…). A l’inverse, s’entraîner en permanence à basse intensité sans jamais « monter dans les tours », va rapidement se traduire par une stagnation.
La bonne gestion de l’intensité des séances est donc FONDAMENTALE pour qui veut progresser, et atteindre son pic de forme le jour J.
Pour définir des intensités appropriées, il faut évaluer ses capacités de manière objective en réalisant des tests (en laboratoire et de terrain), puis utiliser des outils qui permettent de quantifier l’intensité de son entrainement. Ces outils sont :
→ Le cardio-fréquencemètre, pour évaluer son rythme cardiaque (le compte-tours) ;
→ Le chrono ou le GPS, pour évaluer la vitesse en natation ou en course à pied ;
→ Le capteur de puissance, pour évaluer la puissance développée en cyclisme.
En dehors de ces technologies, il existe un outil incontournable et utilisable à tout moment : les sensations. Qu’elles soient musculaires ou respiratoires, les sensations permettent de quantifier finement l’intensité de son effort. Seul bémol, il faut avoir étalonné son échelle de sensation pour pouvoir évaluer précisément son effort. L’outil « sensation » est d’autant plus fiable que l’athlète est expérimenté.
L’entrainement a pour but d’adapter le triathlète non seulement à l’effort, mais aussi à l’épreuve qu’il prépare. S’il s’agissait de distinguer les meilleurs à l’effort, la World Triathlon Corporation (WTC) pourrait envisager de mettre en place des épreuves Ironman dans des conditions entièrement maitrisées. Par exemple : 3,8 km de natation en piscine, suivis de 180 km sur ergocycle, et puis pour finir un marathon sur piste ou tapis roulant. Certes, cette épreuve apparaitrait monotone, mais les conditions de course seraient identiques pour tout le monde, et le problème du drafting serait résolu par la même occasion. Cette idée peut en séduire certains. Il n’est pas in-intéressant de l’envisager pour répondre aux besoins des inconditionnels de l’effort solitaire ou des pratiquants qui ne disposent pas d’espaces adaptés (milieu urbain, conditions météorologiques, réseau routier,…). Cependant si ce sont les triathlètes qui font la course, il convient de prendre en compte l’influence des conditions (qui sont les mêmes pour chaque concurrent) dans la performance. Dans une même condition environnementale, chacun va répondre de manière différente, avec bien sûr des répercussions induites sur la performance sportive. Il est intéressant de se renseigner sur : les conditions de température de l’eau (port de la combinaison), les conditions de température de l’air dans la journée (tenues de vélo et de course à pied, ravitaillement et hydratation), la météorologie (influence du vent et de la pluie sur la configuration du vélo, les tenues,…), le profil des parcours (gestion de l’effort, pilotage,…)… La liste peut s’allonger. Si la réponse à des conditions de course particulières consiste souvent à une solution matérielle, ce n’est pas toujours le cas.
Par exemple, le schéma moteur n’est pas le même quand la natation est avec ou sans combinaison, avec ou sans vague ; l’influence des qualités de pilotage n’est pas la même à vélo en fonction du type de parcours et de la météo (vent et/ou pluie) ; les capacités individuelles de thermorégulation en ambiance chaude ou froide ; la stratégie de gestion de l’effort dépend du profil et de la nature des différents parcours.
La prise en compte de tous ces éléments méritent d’être anticipée bien en amont dans la préparation. Ce n’est pas au dernier moment que l’on devient un bon descendeur. Néanmoins, plus on se rapproche de l’objectif, plus il est intéressant d’essayer de se placer en conditions prévisibles de course, et si possible en programmant des reconnaissances.
Même si nous avons souligné au point 4, qu’il est important de faire des compétitions de préparation, il n’est pas souhaitable que les compétitions en question génèrent une fatigue trop importante, voire des blessures.
Or, courir un marathon « à fond » est un exercice particulièrement traumatisant pour l’organisme en particulier au niveau du train locomoteur (chevilles, genoux, hanches, dos..).
En marathon, l’effort est tel qu’il est même conseillé de ne pas faire plus de 2-3 marathons chaque année, et de prendre un bon mois de récupération après chaque marathon.
Dans le cadre d’une préparation Ironman, il n’est pas recommandé de faire un marathon « sec » dans la période de préparation spécifique. Cela nécessiterait de prendre plusieurs semaines de récupération au cours desquelles il ne serait plus possible de s’entraîner de manière soutenue.
Si vous tenez absolument à faire un marathon au cours de votre préparation, placez-le au moins 6 mois avant votre Ironman, ou bien faites-le en sous-vitesse en accompagnant un ami moins rapide, par exemple.
La phase d’affûtage est définie par Mujika et Padilla comme une réduction importante de la charge d’entraînement (affûtage), pendant les 3-4 semaines qui précèdent une compétition importante. Le but de cette phase d’affûtage est qu’en réduisant le stress physiologique et psychologique de l’entrainement, il est possible d’optimiser sa performance. Il s’agit d’arriver le jour de l’objectif sans fatigue physique et dans les meilleures dispositions psychologiques.
Si les effets bénéfiques d’une phase d’affutage ont été observés, cette phase finale est cruciale et délicate, car il n’y a pas de recette miracle. Même si cette stratégie est mise en place systématiquement par les athlètes et les entraineurs, le pronostic de réussite n’est jamais garantie. D’ailleurs, il est assez courant qu’après un échec, entraineur et athlète remettent en cause la manière dont cette phase de la préparation a été conduite sans pouvoir trouver LA solution pour le prochain objectif. L’enjeu est tellement important que certains athlètes vont parfois choisir leur entraineur sur leur réputation en matière de phases finales de préparation. Faire travailler dur un athlète, c’est donné à bon nombre ; l’amener sur une ligne de départ, c’est plus difficile et risqué.
Il est donc bien essentiel de ne pas négliger cette phase clé de l’affutage. Trop en faire ou diminuer trop tard la charge d’entrainement, est souvent l’erreur majeure. L’erreur inverse est bien sûr un affûtage qui laisse un désentrainement faire effet.
Une période de 3 à 4 semaines d’affutage précédée d’une période de surcharge, semble faire consensus. La stratégie d’une augmentation de la charge d’entrainement les derniers jours de la charge d’affûtage est parfois proposée.
En complément lire l’article [‘Optimiser la recuperation’]
Un Ironman est une véritable aventure au cours de laquelle peuvent survenir de nombreux impondérables. Pour réussir son Ironman, il convient donc de minimiser les impondérables qui, s’ils surviennent, vont occasionner une perte de temps et d’énergie.
Nous avons vu au point 7, que la bonne connaissance des conditions de course, permet de mieux se préparer et d’anticiper les problèmes.
Néanmoins, le jour de la course, un certain nombre de paramètres seront incontrôlables comme la météo, le vent, les autres concurrents, les réactions de son corps ou de son mental … etc. D’autres paramètres sont plus facilement contrôlables comme le matériel, la nutrition, l’hydratation. Concernant ces points, ON NE TESTE RIEN LE JOUR J !
En effet, comment gérer un problème d’ampoules aux pieds lié à l’utilisation de nouvelles chaussures toutes neuves ? Comment gérer les nausées induites par une boisson de l’effort inhabituelle ? Comment gérer les crampes ou les contractures provoquées par une modification récente de la position de la selle?
La liste est potentiellement longue…
Conclusion : on teste tout à l’entraînement et en compétitions de préparation (matériel, nutrition, tactique), en espérant que le Jour J tout se passe comme prévu.
Les plus prévoyants auront même prévu l’improbable, comme une chaine qui casse à vélo ou une répétition de crevaisons…
Préparer puis performer lors d’un Ironman, est une véritable aventure auquel il convient de se préparer sérieusement et intelligemment. Les moments d’incertitude et de questionnement sont nombreux. La plupart du temps, la préparation ne se passe jamais comme prévue. On peut même arriver à douter de sa capacité à aller au bout. L’aide d’un coach expert qui saura vous guider et vous aider à exprimer votre potentiel, peut être un plus indéniable.
Quoi qu’il en soit, si la réussite est au bout, le souvenir du chemin parcouru entre le début de la préparation et la finish line, restera gravé à jamais dans votre mémoire.
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Après une blessure plus ou moins importante, le staff médical (médecin, kiné, ostéopathe…),va vous permettre de soigner cette blessure.
Avant de revenir à votre niveau de performance initiale, il vous faudra un laps de temps. L’objectif de la Réathlétisation est de vous permettre de revenir à votre condition physique d’avant la blessure.
Notre travail se fera dans la continuité de celui commencé par les professionnels de la santé. Nous mettrons en place une planification avec un objectif de reprise fixé.
Suivant les blessures et le temps de convalescence, nous axerons notre travail sur des facteurs de performances différents.
Chaque séance comportera plusieurs exercices et pour chaque exercice sera précisé : le nombre de répétitions, le nombre de séries, le temps de travail et de repos, la distance de course à effectuer…
Ce programme simple d’utilisation sera accompagné de croquis afin de mieux appréhender les exercices (renforcement musculaire, étirements).
A la fin de chaque semaine et pendant toute la durée de votre réathlétisation nous effectuerons un point ensemble afin de répondre à vos questions et d’adapter votre programme si besoin.
Cette méthodologie scientifique permet de diminuer les erreurs qui suivent l’apparition d’une blessure ou lors de la reprise de l’activité : reprise trop précoce de l’entrainement, de la compétition, mauvais respect des délais de cicatrisation, contenu des séances inapproprié, volume et intensité d’entrainement trop élevés, absence de progressivité…
Trop souvent nous voyons des blessés revenir trop vite sur le terrain sans une préoccupation de leur état physique. Et le risque de rechute est très élevé. Quelle que soit la blessure, le joueur ne doit pas revenir trop rapidement. Et quelles que soient vos infrastructures en club, pensez à vos blessé(e)s. Ne les laissez pas à l’abandon !
Exemples de pathologies traitées en Réathlétisation :
– Les lésions musculaires ( ischio-jambiers, adducteurs, quadriceps, triceps sural …
– Les tendons (tendinopathies d’Achille, rotulien, patte d’oie, Syndrome de l’essuie glace, épicondylite, coiffe des rotateurs etc )
– Le genou (ligaments croisés, entorse, syndrome fémoro-patelaire, douleur méniscale…)
– Pied/cheville ( entorse, aponévrosite plantaire, fracture de fatigue )
– Périostite
– La pubalgie
– La région lombaire ( mal de dos, hernie discale, lyse isthmique )
– Epaule ( pathologies de la coiffe, luxations .. )
– Réathlétisation post opératoire sur fracture ou autres
Si vous êtes dans cette situation de reprise d’activité (après une blessure ou tout autre raison provoquant un arrêt prolongé d’activité) et que vous avez besoin de conseils et d’un suivi en réathlétisation, n’hésitez pas à nous contacter. Nous trouverons ensemble la meilleure forme de réathlétisation qui vous correspond afin d’optimiser votre retour.
L’offre WTS comprend :
La réathlétisation, une étape incontournable dans la poursuite de vos objectifs
Edouard HERVE – Ostéopathie du Sport & Réathlétisation