Bonjour Simon,
Tu viens de reprendre l’entraînement pour préparer la saison 2013…
Quel bilan tires-tu de ta saison 2012 ?
J’ai repris l’entraînement suite à une chute au Natureman. J’ai embarqué pour l’Australie avec une disjonction acromio-claviculaire stade 2. J’ai pu courir l’ironman de Busselton avec seulement 4 semaines de préparation et encore j’ai nagé sur réellement un bras.
2012 a été une année très compliquée. Après avoir fait une préparation optimale jusqu’à février, j’ai contracté une hépatite A. Ca m’a achevé. Alors, j’ai coupé ma saison en juillet suite à l’abandon à l’ironman de Francfort. Bref, une saison à oublier! 2013 est mieux lancée que 2012 !
2- Sur le plan de l’entraînement, depuis combien de temps utilises-tu [Powercranks]?
J’utilise Powercranks depuis 2010.
3- Avec quelques années de recul, quel es ton ressenti par rapport à cet outil d’entraînement ?
Je suis issu de la faculté des sciences du sport de Poitiers. J’ai un master en ingénierie de la performance motrice et je ne suis pas du genre à croire aux produits miracles.
Powercranks n’en est pas un.
Le concept d’avoir deux manivelles indépendantes est révolutionnaire, et je pèse mes mots.
En général, les cyclistes et les triathlètes pensent qu’ils ne faut que pousser sur les pédales, mais c’est oublier 50% du cycle de pédalage.
Musculairement, le pédalage est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Il faut être synchronisé pour tirer d’une jambe et pousser de l’autre.
Powercranks permet à l’utilisateur de travailler sur l’entièreté du mouvement de cette façon.
4- Comment l’intègres-tu à ton entraînement général ?
Le Powercranks est un outil précieux que j’utilise sur des séances spécifiques. Chaque semaine, j’ai une séance où je travaille cette coordination. Et quotidiennement, je peux également rouler de manière normale, car les manivelles sont blocables.
Mon objectif principal est l’Embrunman en 2013. Et Powercranks est l’outil indispensable pour, par exemple, simuler des bosses. Pour ceux qui vivent en plaine comme moi, c’est l’idéal.
5- Pour terminer, pourrais-tu donner 3 astuces aux athlètes WTS qui préparent une épreuve LD en 2013…
Pour préparer un LD en 2013, il faut de la régularité dans l’entraînement. C’est le point essentiel. Pour cela, il faut être en relation étroite avec son coach pour anticiper toutes mauvaises nouvelles (maladie due au climat, surcharge de travail, fêtes en famille, …).
Par ailleurs, la nutrition est de mon point de vue le facteur limitant le plus important. Elle ne peut pas vous faire gagner une course, mais elle peut vous empêcher d’aller au bout de votre challenge.
Enfin, il faut s’écouter et donc écouter ses propres valeurs. Les défaillances en longue distance sont les conséquences d’un excès à un moment donné. “Point de salut sans respect de l’allure”.
Merci ! JB
A bientôt, Simon
Vous aussi, profitez de cette véritable opportunité de progression dans votre entraînement !
Équipez-vous de ces manivelles et franchissez des paliers !
[manivelles powercranks]