Interview Jean-Pierre RunRun
Running : Interview Témoignage de
Jean-Pierre “RunRun” Giorgi
Jean-Pierre RunRun est un blogueur renommé. Jean-Baptiste Wiroth, fondateur de WTS, a eu le plaisir de le conseiller tout au long de la saison. Faisons le point avec lui sur la saison écoulée et sur ses projets venir tant sur le plan sportif que professionnel.
Bonjour Jean-Pierre, peux-tu te présenter ?
Je suis un coureur passionné de running depuis une trentaine d’année. J’ai quasiment toujours été en club d’athlétisme, ce qui ne m’a pas empêché de goûter à d’autres sports connexes, comme le triathlon ou le vélo de course. Pour me situer voilà mes chronos récents :
10 Km : 37’ 50’’
21 km : 1h 24’ 30’’
42 Km : 3h 06’ 12’’
Tu es blogueur reconnu grâce à ton site « Run, Reporter, Run », et aujourd’hui tu travailles dans l’univers du sport. Peux-tu nous expliquer ce que tu fais ?
J’ai créé un blog qui avait pour vocation à la base de relater la préparation d’une bande copains qui préparaient le marathon de Paris. Puis, après la course, j’ai décidé de continuer tout seul. Ce blog a pour but de partager ma passion par le biais de voyages ou d’expériences. J’ai la chance de courir un peu partout sur la planète, il serait dommage ne pas communiquer dessus…
J’ai travaillé plus de 20 ans dans des agences de communication. En 2015, j’ai décidé de créer une agence de communication spécialisée dans le running « Run Run Productions ». J’accompagne des marques dans leur communication en créant du contenu pour les réseaux sociaux (textes, vidéos), ou en organisant des conférences toujours autours du sport. Le Sporting Social Club.
Quel est ton plus beau souvenir de sport ?
Il est difficile d’extraire un seul souvenir. Ces dernières années, les événements marquants furent :
– Le marathon de New York,
– Les stages au Kenya avec Bob Tahri,
– L’Ultra Run Raramuri, course de 180 Km dans les canyons au Mexique.
En 2017, tu as préparé des courses un peu inhabituelles pour toi. Comment cela s’est passé ?
Effectivement, cette année 2017 restera particulière, puisque j’avais décidé de la consacrer aux sports d’endurance (trail & vélo). Au programme : un ultra trail de 180 Km. Ce fut un véritable défi pour moi qui n’avait fait que l’Ecotrail de Paris 45 km ! Puis une course de vélo, l’Etape du Tour, course aussi de 180 Km avec 2 cols hors catégorie, entre Briançon et le col de l’Izoard. Puis pour clôturer en beauté, participer au Week-end UTMB en participant à la cadette des courses, l’OCC. Une balade de 57 km entre Orcières en Suisse et Chamonix.
Quels ont été les principaux changements dans ton entraînement, depuis que tu t’entraînes avec JB Wiroth ?
Je connaissais Jean-Baptiste de réputation. Nous nous étions croisés à quelques reprises et j’appréciais sa culture sportive. Lorsque, j’ai décidé de participer à l’Ultra Trail au Mexique, j’ai commencé à m’entrainer seul avec comme base une préparation marathon. Des séances classiques en semaine comme du fractionné, et le dimanche je doublais les sorties longues. Au bout de 3 semaines seulement, j’étais rincé…
Jean-Baptiste, lorsqu’il releva le défi de prendre en main ma préparation, il remit les choses à plat. « Je veux bien m’occuper de toi, mais par contre, tu appliqueras à la lettre mes consignes ? » Exit le fractionné et les séances de pistes, mais plus de volume à base de marche nordique et de vélo. Nous avons introduit aussi beaucoup de musculation. Autant pour les jambes, que le haut du corps.
Tu es coureur à la base mais tu as une pratique assez variée entre le vélo, la musculation, la marche … Qu’est-ce que cette diversité t’apporte ?
J’ai aujourd’hui 50 ans et une pratique de plus de trente ans du running. J’ai eu la chance de ne quasiment jamais me blesser. Mais je le dois à une grande écoute de mon corps. Dorénavant, plus que jamais, je varie en fonction des saisons, les pratiques. Je conserve une base de musculation à raison de 2 séances par semaines qui peuvent être en salle ou sous forme de natation. Du mois d’avril au mois de septembre, je fais du vélo le week-end. La marche vient en récupération après de gros blocs. Cette diversité lutte en premier lieu contre la monotonie de la pratique, et les sports portés comme le vélo ou la natation, épargnent mes articulations.
Quels sont tes projets sportifs pour 2018 ?
Pour cette nouvelle année, j’aimerais revenir aux basiques de l’athlétisme. Je ferais une saison de cross de novembre à janvier. Ensuite ce sera une préparation pour un marathon de printemps, sûrement Paris en avril. Dans le cadre de cette préparation seront inclus des 10 Km, le semi de Paris au mois de mars. La finalité de cette « quête » sera de voir si je suis encore capable de courir vite…
As-tu des projets à plus long terme ?
Je n’ai pas pour l’instant de grand projet sportif, mais mon profil de blogueur fait que ce sont des opportunités liées à des marques. J’aimerais bien faire une course en étape dans le désert du type « marathon des sables », participer au marathon de Boston, ou simplement retourner courir dans les calanques avec mes amis.
Peux-tu nous expliquer pourquoi le sport est-il si important dans ton quotidien ?
Le sport est tellement présent, qu’il me serait difficile de vivre sans. Pourtant je fais des coupures au moins 2 fois par an en coupant près de 15 jours ou même 3 semaines. Durant cette période mon corps est en manque… Sinon le sport, m’aide à appréhender les situations difficiles de la vie familiale ou professionnelle. Les compétiteurs, savent mieux gérer le stress.
Comment gères-tu l’équilibre entre le sport, ton travail, ta famille ?
Lorsque tu pratiques comme moi le sport plusieurs fois par semaine depuis l’âge de 17 ans, toute ta vie est organisée autour de cette organisation. Mon secret, je m’entraine beaucoup entre midi et deux. Ce qui n’impacte pas ma vie de famille. Mais le plus important dans cet équilibre et d’avoir le soutien de vos proches. Ma femme joue un rôle très important dans cette vie sportive cadencée par 5 entrainements par semaine.
Quels conseils donnerais-tu à un sportif qui veut se lancer dans un bel objectif et qui doute un peu ?
Se lancer des objectifs, à condition qu’ils soient réalistes, sont pour les sportifs une belle carotte. Ces objectifs permettent une excitation qui donne du sens à votre vie de compétiteur. Par contre, ne vous lancez pas seul dans cet objectif. L’excitation pourrait se transformer en cauchemar. Tournez-vous vers un club ou un coach, qui vous guidera sur le chemin de l’accomplissement. Pour le reste, ce sera à vous de faire le job…
Quel est ton plat préféré ?
J’ai la chance de ne pas être gourmand, ce qui explique que mon poids n’a quasiment jamais varié au fil des ans. Un plat que j’aime et qui me ressemble ? Des pâtes au Pistou. Un plat simple mais efficace !
Vin rouge ou vin blanc ?
Je fuis le vin blanc qui n’offre que des inconvénients. Le vin rouge plutôt Bordeaux, mais avec une grande modération. Par contre… j’ai développé depuis une dizaine d’années une passion pour la bière.
Une devise, une citation, un mot de la fin ?
Cette devise, je l’ai empruntée aux Kenyans et à Bob Tahri lors mes trois voyages running sur les hauts plateaux : « Go hard or go home ! »
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