70.3 Ironman Nice : Victoire au scratch pour Marianne…
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Dimanche 25 juin 2023 a eu lieu l’Ironman 70.3 – à Nice (France)
Marianne Huvelle, athlète WTS entrainée par Sébastien Rochet nous a fait la surprise de remporter l’half Ironman de Nice au scratch, chez les femmes !
Au travers de cette interview, nous allons découvrir Marianne un peu plus ; c’est une athlète exceptionnelle !
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Bonjour Marianne, fin juin tu nous as fait la surprise de remporter l’Ironman 70.3 de Nice au scratch féminin, peux-tu nous raconter ta course ?
J’ai depuis longtemps voulu réaliser le 70.3 à Nice, car c’est une course mythique avec ses difficultés ( chaleur, cols), et ses paysages magnifiques ( entre mer et montagne). C’est une course pour laquelle je me suis préparée depuis janvier 2023 après mon accouchement, ma fracture de fatigue, et mon travail en temps qu’infirmière en urgence pédiatrique.
J’avais des appréhensions pour cette course, car dans un premier temps, je ne suis pas très “mer”… J’avais peur au niveau des courants marins, des vagues, et/ou comment allait se passer la transition en sortant de la mer, en était plein de sel sur soi. Puis dans un 2eme temps, je me demandais comment j’allais supporter la chaleur !
Mais au final avant le départ, en arrivant tout juste niveau timing au parc à vélo, je me prépare mentalement, me concentre sur moi, et sur la natation à venir. Je me place en moins de 32 min, afin de pouvoir nager librement sans être bousculée. Je sors en 33 min de l’eau, avec une motivation pour attaquer le vélo. En sachant qu’il y avait 1200m de dénivelé, je savais que dans les montées il fallait que j’envoie des watts pour me permettre de faire la différence. Ce qui a été compliqué sur la partie vélo, ç’ont été les descentes dans les cols avec les virages en épingle et les dos d’âne (affichage au sol pour prévenir), qui m’ont fait perdre de la vitesse.
L’arrivée de la partie vélo s’est faite sur le long de la promenade des anglais, et j’ai déjà pu observer le 1er homme faire son 1er tour de CAP, c’était assez frustrant.
Lorsque j’ai entamé mon 1er tour de CAP, la chaleur était bien présente, et a rendu la partie CAP difficile malgré le ravitaillement et les arches d’eau. Pour le 2eme tour, j’ai débranché le mental, et je pensais à l’arrivée et à mon mari qui m’attendait, et surtout à mon fils qui est resté en Alsace. Mais c’est en course à pied où j’ai fait la différence, et j’ai su remonter le classement pour finir 1ere femme et passer l’arche sous des applaudissements et des cotillons, en 1h29.
Tu es infirmière pédiatrique, et maman d’un petit Gabin depuis peu, qu’est-ce que cela a changé dans ta manière de t’entraîner et de récupérer ?
Depuis que j’ai mon fils, l’organisation de mes entrainements, de ma vie personnelle et professionnelle, ont été bouleversé.
Je dois maintenant m’adapter au planning de la nourrice pour garder mon fils, afin que je cale avec mon travail, un entrainement. J’ai de la chance d’avoir mes parents qui habitent à 100 m de chez moi, pour pouvoir garder mon fils le weekend end et les soirs après la nourrice, afin de prolonger mes séances d’entrainements.
La récupération est toujours pour moi compliquée, heureusement que j’ai un coach qui me rappelle aussi qu’il faut savoir se reposer après des entrainements intensifs. J’ai du mal à faire un jour de repos. Mais depuis ma blessure, j’arrive à mieux écouter mon corps. Cependant, avec mon travail, malgré que j’ai un jour OFF ce n’est pas totalement le repos..
Tu travailles depuis 3 ans avec Sébastien Rochet, coach WTS spécialiste du triathlon, qu’est-ce que cela t’apporte ? Parles-nous de votre collaboration ?
Sébastien m’a permis de me redonner confiance en mes capacités, de performer, et de voir au-delà de mes espérances. C’est un coach qui est disponible et à l’écoute de toutes mes interrogations, et de mes baisses de motivation.
Peux-tu nous décrire ton entraînement hebdomadaire ? Comment t’organises-tu pour nager, pédaler, et courir chaque semaine ? Fais-tu du home-trainer ou du tapis de course pour gagner du temps ?
J’ai recommencé mes entrainements en janvier après ma fracture. Du coup, les premiers mois ont été softs. J’ai travaillé plutôt la musculation et le renforcement musculaire. Ensuite, au vu de la météo en Alsace, j’ai fait du home-trainer afin de recommencer doucement les entrainements de vélo.
En moyenne, j’ai 5-6 entrainements par semaine. Au fur et à mesure qu’on approche des compétitions, on adapte les entrainements (plus de vitesse, et des sorties plus longues).
En ce moment, ce sont des sorties de 5h de vélo qui sont pour moi souvent difficiles à réaliser, au vu de mon travail et de mon fils. Mais, j’y arrive grâce à un mari compréhensif et des parents arrangeants, qui me soutiennent et m’encouragent.
La partie natation se fait souvent directement à la piscine qui est juste à côté de mon travail, ce qui est très pratique.
Quels rôles ont ton mari et ta famille dans ta préparation ?
Je connais mon mari depuis 5 ans, et nous sommes mariés depuis maintenant 3 ans. Depuis ce temps-là, mon mari a été l’élément déclencheur à mon envie de vouloir performer et de me pousser dans mes limites. Il m’a permis de me prouver que j’étais capable d’y arriver, en ayant de la volonté et en ayant confiance en soi.
Mes parents sont très compréhensifs dans ma période d’entrainement, et s’adaptent en gardant mon fils.
Chez WTS, on insiste souvent sur les piliers de la forme (entraînement / nutrition / sommeil), quelle importance attaches-tu à ces 3 piliers ?
Le coach a été très important pour moi côté nutrition et repos.
J’avais du mal à comprendre qu’il fallait que je mange plus pour pouvoir être performante. Je suis une personne qui a toujours fait attention à son alimentation, et du coup pas d’écart. Mais Sébastien m’a bien aidée.
Le sommeil a été compliqué car j’ai accouché il y a un an, et j’ai eu des petites nuits. Le manque d’heures s’est fait sentir au début de mes premiers entrainements, puis mon corps s’est habitué, et au fur et à mesure j’ai pris le rythme.
L’entrainement est important pour pouvoir performer dans les courses, mais il faut écouter son corps quand il nous envoie des signaux de fatigue.
Les femmes sportives ont des spécificités dont il faut tenir compte (cycles, hormones … etc), quel conseil donnerais-tu aux jeunes femmes qui voudraient se lancer dans le sport ou préparer un objectif ?
En ce qui concerne les cycles hormonaux, je ne pourrais pas donner de conseil car je n’ai plus de cycle menstruels, étant sous pilule en continu.
Tu vas bientôt participer à ton premier mondial IM 70.3 (Lahti – Finlande), mais as-tu d’autres objectifs pour 2024 et 2025 ?
Pour 2024, j’aimerais comme c’est la 1ere fois qu’ont lieu les championnats du monde du 70.3 Ironman à Nice, me qualifier pour le réaliser. Du coup, je vais m’inscrire au 70.3 de Nice.
Ta Ville ?J’habite à Ottrott.
Ton sport préféré ?Mon sport préféré c’est la course à pied.
Ton vélo ?Mon vélo c’est un trek émonda SL6.
Tes chaussures de running ?Je cours toujours avec des chaussures nike, elles sont légères.
Ton accessoire fétiche en course ?Mon accessoire c’est le collier que ma maman m’a offert avec une colombe.
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Ton mantra en course ?Mon mari me dit toujours “cours aussi vite que tu es chiante!” haha, mais sinon je me répète que si les entrainements sont difficiles les courses seront faciles, …
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