Témoignage : Nathalie Mangenot, un sacré bout de femme
Je m’appelle Nathalie j’ai 45 ans, j’adore la natation, je fais un peu de fitness.
En 2009 je prends une licence de triathlon, pourtant je n’ai jamais fait de vélo de route et suis nulle en course à pied. Je cours très péniblement 3 ou 4 kms. La pratique des disciplines enchaînées va tout changer.
De fil en aiguille je fais quelques petites épreuves et le “déclic” en course à pied arrive: j’ai plaisir à courir, peu importe la vitesse et les chronos, mon but est de finir.
Il y a un an je décide de réaliser un rêve avant inaccessible: courir une distance marathon. J’en parle à Yves Trinidad, un de nos entraîneurs du club, qui trouve l’idée sympathique mais m’avertit que c’est beaucoup de travail, d’entraînement compte tenu de mon niveau et du mental à travailler. Mais je suis motivée et j’ai confiance en son jugement car je sais qu’il a déjà contribué au succès de triathlètes du club sur des distances Ironman.
Tout a commencé par un test VMA, prise des pulsations cardiaques au repos et après effort.
L’échéance est le Marathon de Sénart le 1er mai 2014. La préparation commence début janvier à raison de 3 entraînements course à pied par semaine. Au début je ne comprends pas bien les séances avec les fourchettes de pulsations à ne pas dépasser. C’est frustrant, je suis obligée de marcher pour respecter ces pulsations “basses”. Yves m’explique qu’il faut en passer par là pour que mon cœur batte moins vite sur des rythmes plus ou moins soutenus après.
Effectivement je vais le constater par la suite, les séances s’enchaînent et plus besoin de marcher ! Mon programme consiste en 3 semaines de travail intense et 1 semaine de travail de récupération. Je prends réellement plaisir à courir, 1 sortie longue, 1 sortie avec des fractionnés et 1 sortie avec des paliers soutenus. J’échange sur chaque séance avec Yves sur mes sensations, ressentis, difficultés rencontrées. Parfois il modifie le programme selon mes progressions positives ou non.
L’entraînement prévoit aussi des séances de natation et une sortie vélo si le temps le permet (saison hivernale).
Avec Yves le dialogue est facile et rapide, nous communiquons beaucoup par internet (Dropbox/mail). Il recadre le programme, est à l’écoute et ouvert à toutes remarques ou critiques. Mon mental est assez fort maintenant pour ne plus que j’aie à marcher dès que ça monte dans les tours. C’est un énorme progrès pour moi et cela grâce à la communication et aux multiples échanges sur ces expériences vécues.
En parallèle du programme d’entraînement, Yves m’a conseillé sur la gestion de l’alimentation et l’hydratation pendant les sorties longues. C’est aussi un aspect à ne pas ignorer et une “grosse fatigue – hypoglycémie” sur un semi marathon d’entraînement me l’a prouvé.
Séances après séances, le 1er mai est arrivé ! Pas de gros discours, un petit sms d’encouragements pour peaufiner le tout et me voilà partie.
A 10kms de l’arrivée j’entends la chanson de Pharrell Williams : “I’m so happy” je sais que je vais y arriver et je repense à ces 4 mois qui ont enfin une signification.
Sous la pluie je finis en 5h08, défi perso relevé !! Je n’ai jamais eu de difficultés pendant la course. J’ai pris un rythme régulier dès le début, pas de coup dur au 30ème ou 35ème kms. Je me suis alimentée en solide et liquide sur les ravitaillements comme me l’avait appris Yves.
Je suis fière de ma course et d’avoir osé ! Et je suis fière de mon coach, Yves, car il a osé croire en moi et m’a guidé pendant 4 mois.
Ça été du donnant/donnant qui a porté ses fruits !
“Merci pour ton soutien sans failles, ta patience, tes conseils, ton expérience et ta disponibilité.”
Le TOP c’est qu’il fait aussi le SAV pour les bobos d’après (ampoules et douleurs musculaires 🙂 )